LE SOMMEIL
Questionnez vos habitudes
- A quelle heure allez-vous vous coucher?
- A quelle heure vous levez-vous le matin?
- Avez vous une activité physique quotidienne?
- Combien de cafés/thés buvez-vous dans la journée?
- Faites vous une sieste dans la journée?
- Vous sentez-vous déprimé(e) ou anxieux (euse) en ce moment?
- Devez-vous vous lever uriner la nuit?
- Des douleurs vous empêchent-elles de dormir?
Si vous répondez oui à une de ces 3 questions, parlez-en à votre médecin
- Prenez-vous des somnifères?
Quelques conseils pour mieux dormir
- Limiter la consommation de café, thé, alcool surtout dans les 4 à 6 heures avant le coucher
- Privilégier un repas léger avant d’aller dormir
- Avoir une activité physique dans la journée (30 minutes de marche active par jour)
- Avoir une chambre agréable pour le sommeil : un bon matelas, une température agréable ( 18-20°), pas d’écran dans la chambre
- Si possible, se coucher et se lever à heure fixe
Certaines plantes peuvent être utiles grâce à leurs vertus calmantes pour aider à mieux dormir. La valériane semble avoir une certaine efficacité pour la qualité du sommeil. D’autres plantes peuvent aider et ne sont pas dangereuses : mélisse, tilleul, oranger, verveine, aubépine, passiflore que l’on retrouve dans le Phyto stress ou avec de la Mélatonine, dans ZZquil ou Méla sommeil



Dans certains cas, les somnifères peuvent être utiles
Les somnifères
Les somnifères regroupent de nombreux médicaments : les benzodiazépines (Alprazolam, Bromazepam, Lorazepam, Oxazepam,…, les médicaments apparentés (Zolpidem, Zopiclone,…)
En général, au bot de quelques semaines d’utilisation régulière, leur efficacité diminue. Ce qui incite parfois à augmenter les doses. C’est l’accoutumance.
Les effets indésirables des somnifères sont vertiges, chutes, tremblements, troubles de la mémoire, somnolence (même le lendemain de la prise), risques d’accidents de la route (même le lendemain de la prise)
Pour ces raisons, leur utilisation doit être limitée à des situations particulières (sur prescription médicale) et limitée dans le temps.
Comment arrêter un somnifère ?
- Arrêter progressivement. En diminuant les doses par palier d’un quart toutes les semaines par exemple. Cela limitera les symptômes du sevrage (qui seront d’autant plus importants que le traitement est ancien)
- Connaître les signes du sevrage et les accepter. Il peut s’agir de réaggravation des troubles du sommeil, anxiété, cauchemars, parfois convulsion. Ce sont souvent ces symptômes désagréables qui donnent envie de reprendre son traitement. Ces symptômes sont transitoires mais durent parfois plusieurs semaines
- Parfois, substituer la prise du somnifère par la prise d’un médicament à base de plantes (qui n’aura pas les effets indésirables des premiers) aidera à passer la phase de sevrage.
- Il n’est jamais trop tard pour arrêter un somnifère, même après des années

Source : Fiche infos patient Prescrire élaborée par le docteur Debord